Maud Tabachnik, La Honte leur appartient
Quatrième de couverture :
Il est revenu. Et son retour dans cette petite ville de l’Est, pétrie de préjugés, fait peur.
Il est revenu retrouver sa mémoire et affronter celle des autres.
Il est revenu se venger de ceux qui ont brisé sa vie et celle des siens.
Devant lui vont se dresser le mur de l’argent et la force du mensonge.
Saura-t-il, lui l’homme tranquille, aller au bout de sa haine et se montrer aussi féroce que ses bourreaux.
Mon avis :
J’ai eu du mal à ouvrir ce livre. Non pas parce que le sujet ne m’intéressait pas, mais parce que les derniers écrits de Maud Tabachnik que j’ai pu lire m’avaient profondément déçu, notamment à cause du style que je trouvais, au final, assez mauvais. Après quelques pages c’est l’inverse qui s’est produit : beaucoup de difficultés à refermer le livre.
L’histoire est simple : un homme revient dans sa ville natale pour se venger de ceux qui ont détruit sa famille vingt ans plus tôt.
J’ai aimé le style et les mots simples, ce huis-clos étouffant d’une petite ville de province où l’hypocrisie est le maître mot, presque une religion, non pas d’Etat, mais communale. J’ai aussi aimé le lien que Tabachnik a su créer entre le personnage principal et le « protégé » de ce dernier. Maud Tabachnik a su se révéler à mes yeux une fine psychologue des âmes des petites villes bourgeoises de province. Malgré tout cela, quelques rebondissements sont assez prévisibles et téléphonés. Ce livre m’a donné envie de lire d’autres écrits de Maud Tabachnik. Affaire à suivre…