Stéphanie Plum, chasseuse de primes, a le chic pour mettre sa vie sens dessus dessous. Son cousin, l’ignoble Vinnie de l’agence de cautionnement, l’envoie à la recherche de Maxime, une fille qui fait des misères à son ex, Eddie Kuntz. Le problème, c’est que Maxime, prend un malin plaisir à organiser un jeu de piste pour les faire tourner en bourrique.
Stéphanie monte alors une équipe de choc : Lula, l’ex prostituée black qui pèse cent kilos, et Sally, le drag-queen hétéro de 2,10 mètres. Quand trois cocktails Molotov, deux voitures incendiées et un doigt coupé viennent corser l’affaire, Stéphanie est contrainte d’aller se réfugier chez Joe Morelli, le superflic supersexy qui joue avec ses hormones depuis qu’elle a seize ans. Et voilà que tout Trenton colporte des ragots : Stéphanie serait déjà enceinte et bientôt mariée !
Mon avis :
Voilà déjà le deuxième roman de Janet Evanovich que je lis, et une fois de plus j’ai pris un très grand plaisir pendant cette lecture. Il faut bien l’avouer, ce n’est pas de la très grande littérature, mais ce livre reste un bon roman, bien délassant, qui permet de faire une pause entre deux lectures plus « prenantes ». Il n’y a pas à réfléchir, juste à se laisser porter par l’histoire truculente, l’humour débridé, les personnages tous plus déjantés les uns que les autres, l’atmosphère sexy qui règne dans le livre. Bref une lecture idéale pour un bord de piscine…
Ce genre de surprise je dois bien avouer que j'en suis friand. Très fiand même.
Bon, j'explique le contexte. J'habite dans un endroit très sympa malgré tout ce que les mauvaises langues peuvent en dire, ce qui fait le charme de ce lieu c'est qu'ici (ici c'est Longwy) nous sommes dans ce qu'on appelle la zone des Trois frontières, à deux pas de la Belgique et du Luxembourg, et surtout à deux pas d'une grande capitale européenne. Du coup niveau sorties, concerts, pièces de théâtre, etc. on est plutôt bien servis. Bon, je sais mon préambule est quelque peu chiant. La suite n'en sera que meilleure.
Bien, l'objet de ma surprise de hier soir que je dois dire j'ai plus qu'apprécié parce que j'étais persadé que c'était mort est le suivant. Il y avait un concert de prévu à la KulturFabrik d'Esch-sur-Alzette (toujours au Luxembourg), concert de Zazie (on aime ou pas). Malheureusement la salle étant plutôt petite toutes les places avaient été vendues depuis longtemps. Du coup je m'étais fait une raison, je ne reverrais pas Zazie en concert de sitôt, d'autant que ses autres concerts dans la région sont déjà complets eux aussi.
Il y a environ 15 jours je reçois un sms de ma meilleure amie qui me dit de réserver ma soirée du samedi 17, sans m'en dire plus, si ce n'est que c'est une surprise. Bien évidemment je me torture les méninges pour savoir ce que peut bien être cette surprise. La première idée qui me vient à l'esprit c'est qu'elle a réussi à avoir des places pour ce fameux concert. Je tâte le terrain pour voir si j'ai bon, mais cette roublarde ne veut pas lâcher le morceau. Je me fais une raison une fois de plus.
En fait, j'ai été l'heureuse victime d'une énorme mystification, puisque lorsque nous sommes passés à auteur d'Esch-sur-Alzette hier, point d'arrêt, mais direction Luxembourg-Ville. Je me recreuse les méninges pour savoir où elle compte m'emmener. J'arrive même à lui faire dire qu'il s'agit bien d'un concert. Qui donc cela peut-il bien être ? Les idées les plus folles me passent par la tête : les Beattles, les Doors, Carlos ? Et bien non ! c'était finalement Zazie, dont le concert avait changé de lieu. Mais elle ne voulait toujours rien me dire, voulant faire durer le suspens le plus longtemps possible. J'ai finalement su qui nous allions voir lorsque une imprudente dame qui tenait ses billets en main, les tourne vers moi, et là je ne pouvais pas louper le nom écrit en gros sur le billet.
Bien nous rentrons donc dans la salle de concert (l'Atelier, Ndlr), et on attend que le concert commence. On attend debout puisqu'il n'y a pas de place assise (mes pauvres pieds, mon pauvre dos, comme le dit le Sergent Murtaugh "j'ai passé l'âge pour ces conneries !!!), et je sens l'excitation monter lentement mais sûrement.
Je n'ai plus grand souvenir de l'ordre des chansons, mais il faut avouer que cela m'importe peu, tellement le concert était bon. J'aime aller voire des artistes dans des grandes salles (d'ailleurs mon premier concert de Zazie c'était l'été dernier dans le parc de la Pépinière à Nancy, avec environ 30 000 personnes), mais j'aime aussi voir les artistes dans les petites salles, c'est une toute autre atmosphère. Il y a une réelle proximité entre l'artiste et le public. Pour ne rien gâcher au plaisir j'étais à environ 8 mètres de la scène (voire un peu moins même, je suis pas trop calé sur l'évaluation des distances !!!). Bref, j'ai pu tout voir, dans les moindres détails, nos regards se sont même croisés.
C'était la première fois que Zazie chantait au Luxembourg, et en plus, c'était la première salle de sa tournée "petites salles". Du coup, le public (dont moi) était chaud bouillant. Il y avait une vraie ambiance de folie.
De cette soirée surprise j'en retire un immense kiff. le concert d'hier soir est sans doute l'un des trois meilleurs concerts que j'ai vu dans ma vie (les deux autres étant Maurane à la salle Poirel de Nancy et Isabelle Boulay aux Arènes de Metz).
Et vous ? Vos trois concerts qui vous ont le plus marqué dans votre vie ?
Pour rester dans l'ambiance, je vous mets une vidéo de la chanson de Zazie que je préfère dans son dernier album "Totem". La chanson s'appelle "J'étais là". Elle peut paraître surprenante au début, mais focalisez-vous surtout sur les paroles !!!
Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millenium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l’Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée.
Enquêter sur des sujets qui fâchent mafieux et politiciens n’est pas ce qu’on souhaite à de jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millenium. Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu’on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé.
Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d’un maniaque et qui survivait en rêvant d’un bidon d’essence et d’une allumette ?
S’agissait-il d’une des filles des pays de l’Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ? C’est dans cet univers à cent à l’heure que nous embarque Stieg Larsson qui signe avec ce deuxième volet de la trilogie Millenium un thriller au rythme affolant.
Mon avis :
On dit toujours qu’il y a un risque avec les « numéros deux » ! On a toujours peur « que ce soit moins bien ». Malgré tous les éloges que j’ai pu entendre sur ce second volet de Millenium, j’ai entamé ce livre la peur au ventre, peur qu’en effet je sois déçu. Au bout de seulement quelques lignes cette peur s’est envolée.
Et là, bonheurage total, enthousiasmation intégrale !!! Que du plaisirage durant la lecturation. Joussification tellement c’est bon. Le « casse-noisette suédois » a encore frappationné. Dégustatationneurs de livres, passez votre chemin, ce livre n’est pas conceptionné pour voussa. Dévorationnage assurationné. Dans Larsson c’est un peu comme dans le cochon : « tout est bon », rien à jeter !!! J’ai, du coup, même envie d’aller voir si j’y suis en Suède. Je n’hésiterais d’ailleurs pas à braver les conditions météorologiques difficiles de ce pays.
En un mot (enfin une phrase), je n’ai qu’une hâte : celle de gloutonnifier le troisième tome de la saga…
Rien ne réjouit Fritz Kobus comme de déguster un dîner fin en bonne compagnie si ce n’est peut-être de taquiner son vieil ami le rabbin David Sichel sur sa manie de vouloir marier les gens et lui Fritz en premier. Garçon il est et sûr de le rester au point d’en parier sa vigne du Sonneberg.
Au mariage prôné par David, il préfère la liberté d’aller selon sa fantaisie jouer aux boules ou passer quinze jours dans sa ferme de Meisenthâl pour bâtir un réservoir à truite en dégustant la cuisine délectable de la petite Sûzel, la fille de son fermier Christel.
C’est d’ailleurs à cause de ce réservoir à truites que l’ami Fritz se retrouve en danger de perdre sa vigne et son pari, ce que peut lui chaut on le verra dans ce roman qui eut un immense succès dès sa parution, tant il a de finesse d’observation et de fraîcheur.
Les érudits nous l’on appris : la Bavière où se situe le Hunebourg de Kobus a bien des traits de la Lorraine et du Phalsbourg d’Erckmann, de même que Sûzel incarne un amour de sa jeunesse.
Mon avis :
Qu’il fait bon lire dans ce roman. C’est une petite bluette bien fraîche, bien agréable. On se sent bien dans les aventures de Fritz, cet épicurien patenté qui fait fi des convenances et ne pense qu’à son plaisir. Bien évidemment l’amour va venir mettre son grain de sel, l’amour qui frappe à la porte quand on ne l’attend pas, mieux même quand on ne le veut pas…
Malgré tout le plaisir que j’ai eu pendant cette lecture, le style est vieillot, parfois un peu trop lourd à mon goût, et on sent au détour d’une page quelques relents d’antisémitisme passif, le plus dangereux peut-être. A lire quand même si on veut passer un agréable moment. L’endroit idéal pour le lire : en été, au bord d’une petite rivière bien calme, sous l’ombre d’un arbre généreux…
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