La Grande Tempête : un ouragan de vent et de neige qui plonge le pays dans l’obscurité et l’effroi. D’étranges éclairs bleus rampent le long des immeubles, les palpent, à la recherche de leurs proies…
Quand Matt et Tobias se sont éveillés, la Terre n’était plus la même. Désormais seuls, ils vont devoir s’organiser.
Pour comprendre.
Pour survivre…
…A cet Autre-Monde.
Mon avis :
J’attendais le Chattam nouveau avec grande impatience tant j’étais resté sur ma fin avec ses trois derniers livres. Je n’ai pas été déçu. Le jeune auteur explore de nouveaux horizons littéraires. Avec cette aventure on se retrouve plongés dans un monde fantastique, qui n’a plus rien à voir avec celui que l’on connaît. Les influences de Chattam ont été nombreuses pour ce livre. Les références se multiplient : Le Seigneur des Anneaux, Harry Potter, et tant d’autres.
Après le Cinquième Règne (son premier roman) on retrouve le monde de l’enfance, sa magie, ses rêves, les premiers émois de l’adolescence. On se sent aussi très proche d’un univers à la Stephen King.
J’ai pris grand plaisir à dévorer ce livre : l’écriture est bonne, l’intrigue fait plus que tenir la route, elle tient le lecteur en haleine tout le long du roman. La dernière page refermée, on n’a qu’une hâte : que le deuxième tome arrive.
Visiblement, cette saga sera une trilogie, plus d’autres dérivés…
L’affaire est claire pour tout le monde : Sean McEvoy, de la police de Denver, s’est suicidé d’une balle dans la tête. Pour tout le monde, sauf pour Jack, son frère jumeau… Un mot retrouvé près du cadavre le met sur la piste d’autres suicides qui n’en étaient peut-être pas. Leur point commun : des lettres d’adieu reprenant des poèmes d’Edgar Poe. Ces meurtres vont se révéler l’œuvre du tueur le plus redoutable de tous les temps…
Mon avis :
Enfin du vrai, du bon polar. Le lecteur n’a pas un moment de répit, même si j’ai trouvé que le début était un peu longuet. Michael Connelly a fait preuve de grand talent dans sa manière de mener l’intrigue. On passe de rebondissements en rebondissements, en ne se doutant jamais de la véritable identité du coupable. C’était mon premier Connelly, assurément ce ne sera pas le dernier.
J’ai pris du retard dans mes articles, donc voici un 5 en 1.
Régine Deforges, Le Diable en rit encore :
On retrouve Léa et ses aventures. Le Débarquement a eu lieu, commence la Débâcle pour l’ennemi. On suit Léa et tous ses acolytes jusqu’à la Libération finale. Notre héroïne se retrouve confrontée à l’horreur de la guerre et à l’abomination des camps. Pendant ce temps-là les êtres chers au cœur de Léa continuent à mourir.
Régine Deforges, Noir Tango :
Cette fois la guerre est bel et bien terminée. Ce n’est pas pour autant que Léa peut prétendre au bonheur. Une fois de plus elle va être entraînée dans de grandes aventures. Elle retrouve son amie Sarah qui, durant la guerre, a été victime de la barbarie nazie. Sarah n’a plus qu’une seule idée : se venger et traquer les nazis en fuite dont ses propres bourreaux. Pour passer inaperçue dans sa quête, qui va la mener en Argentine, elle convainc François Tavernier – « l’homme » de Léa – de l’épouser afin de profiter de sa position de diplomate. Léa est contrainte d’accepter ce mariage de circonstance, mais ne compte pas laisser son homme lui échapper, elle va le suivre en Argentine, poussée par la passion qui l’unit à cet homme.
Régine Deforges, Rue de la Soie :
Léa a enfin retrouvé son François, mieux elle attend son enfant. Mais les hautes fonctions auprès du gouvernement de François le contraignent à partir (même si le pouvoir va le désavouer) pour l’Indochine. Léa donne naissance à un petit Adrien. Une fois assurée du bien être de son fils auprès de sa sœur Françoise Léa courre en Indochine pour rejoindre son François dont elle ne supporte plus l’absence.
Mon avis sur ces trois livres :
Même si au fil des livres l’intensité de l’action diminue, je ne me lasse pas de cette saga. Régine Deforges a choisi de faire vivre à son héroïne l’histoire si tumultueuse de la seconde moitié du XXe siècle, l’histoire n’étant qu’un prétexte à une action des plus romanesques. La qualité de l’écriture fait que les livres passent tout seuls, même si parfois l’action et l’intrigue laissent à désirer.
Jon Fasman, La Bibliothèque du Géographe :
Paul Tomm, journaliste débutant, se pique d’élucider la mort mystérieuse de son ancien professeur d’histoire. Mais sa curiosité en contrarie plus d’un… Paul est confronté à des individus prêts à tout pour s’approprier d’inestimables reliques. Quels sont ces étranges objets, malfaisants, occultes, dispersés depuis le XIIe siècle à travers le monde ? Un thriller érudit dans lequel présent et passé mènent une danse endiablée.
J’ai été déçu par ce livre. Je l’ai trouvé relativement plat, dans la veine de Da Vinci Code. Je me suis ennuyé : manque d’action, manque d’imagination même si l’idée de départ était très emballante pour quelqu’un qui, comme moi, aime l’histoire.
Haruki Murakami, Saules aveugles, femme endormie :
Jubilatoires, flamboyantes, hypnotiques, ces histoires courtes de Haruki Murakami nous plongent dans un univers délicieusement insolite et drôle, où d’une situation d’apparence anodine peuvent surgir à tout moment le fantasque et l’absurde.
Depuis un an, quand on la prend de court, Mizuki Ando est incapable de se souvenir de son nom. Elle se décide à consulter une psychiatre, loin de se douter qu’un singe cleptomane est à l’origine de son trouble…
Attiré par les deux millions de yens à la clé, un jeune homme se présente à un concours de pâtisserie. Mais qui peut bien se cacher derrière le jury de cette compétition nationale sous haute surveillance ?
La reine de beauté d’un lycée promet à son petit ami de faire l’amour avec lui après le mariage. Le temps passe, elle se marie… Avec un autre. Va-t-elle enfin tenir sa promesse ?
En 1971, un jeune homme cuisine sans relâche des spaghettis, qu’il mange seul et en silence. Quand, en décembre, le coup de fil d’une ancienne camarade de classe le sort de sa rêverie italienne.
Je me suis relativement ennuyé en lisant ce recueil de nouvelles. Elles sont d’une inégale qualité. Pour être honnête, beaucoup de ces nouvelles sont marquées par une fin que je n’ai pas compris, le plus souvent absurde. Malgré cela je reste fan de Murakami, surtout pour son style, le trouvant meilleur en roman qu’en nouvelles.