Maurice Gouiran, Les Vrais durs meurent aussi
Quatrième de couverture :
Qu’un légionnaire assassiné nous entraîne dans les méandres de
Des faubourgs d’Alger au trésor des nazis, du delta du Mékong aux lacs autrichiens, de New York au camp des Oubliés, Clovis, égal à lui-même, va parcourir le monde et relire l’Histoire afin de démêler ce sac de nœuds aux racines obscures.
Mais quel est donc le lien entre les piliers du Beau Bar, ces virils baroudeurs et
Mon avis :
Ce livre est critiqué dans le cadre de l’opération Masse Critique du site Babelio.com.
Je suis très mitigé au sujet de ce livre. J’ai failli le lâcher au bout de quelques pages, tant le langage marseillais me gênait, à l’entendre c’est très agréable mais à le lire c’est beaucoup plus difficile, manquait un glossaire en fin de livre. Je me suis aussi dit au début du livre que ce n’était qu’un vulgaire roman de gare : on lit, on jette.
Plus j’avançais dans la lecture, plus je révisais mon jugement. Certes, je n’en ferais pas un de mes meilleurs livres de l’année, mais en grattant un peu la superficialité marseillaise qui sert de vernis à l’action du livre, on trouve un certain fond à ce roman. L’auteur y traite du lien qui se crée entre les hommes à la guerre, souvent un lien indéfectible, mais aussi de l’attitude plus que cavalière à l’encontre des réfugiés d’Indochine qui ont été parqués dans ce qui ressemble beaucoup à un camp de concentration (même si personne ne voudra jamais accepter cette appellation tant elle est chargée de sens), ces réfugiés étant, selon l’auteur, encore moins bien traités que les Harkis.
Au final, c’est un livre qui se laisse livre malgré ses défauts…