Bernard Werber, Paradis sur mesure
Quatrième de couverture :
Imaginez un monde uniquement peuplé de femmes, où les hommes ne sont plus qu’une légende…
Imaginez un monde où il est interdit de se souvenir du passé, où les gens n’ont qu’un seul intérêt : le cinéma…
Imaginez un humoriste qui partirait à la recherche du lieu où naissent les blagues anonymes…
17 histoires sous formes de contes, légendes ou fables.
17 histoires fantastiques pour frémir, rêver ou sourire.
Mon avis :
Quel bonheur !!! J’ai enfin retrouvé le Werber que j’aime. Certes si toutes les nouvelles de ce recueil ne sont pas égales, cela faisait très longtemps que Bernard Werber n’avait pas produit quelque chose d’aussi bon et créatif. Je me suis laissé embarquer par ces histoires fantastiques, souvent proches de la réalité.
Pour moi, la grande nouveauté dans ce recueil c’est le souci d’écologie et de sauvegarde de la planète qui anime Werber tout au long de ces histoires. On pourrait presque lui reprocher d’être parfois trop « extrémistes » dans les idées développées, notamment dans la première nouvelle qui a pour titre : « Et l’on pendra tout les pollueurs ».
J’ai eu quelques coups de cœur pour certaines de ces nouvelles : « Et l’on pendra tous les pollueurs », « Le sexe des fleurs » - qui est sans doute le plus beau texte de ce livre –, « Meurtre dans la brume », « Là où naissent les blagues » – Texte très noir sur le besoin d’humour –, et « Un amour en Atlantide ».
Je ressors de cette lecture réellement enchanté et rempli d’attentes vis-à-vis des futurs livres de Werber. Les derniers m’avaient beaucoup déçu, je trouvais qu’il commençait à s’encroûter royalement dans ses thèmes de prédilection. Avec Paradis sur mesure Werber a réellement su se renouveller et je n’aimerais pas être déçu une nouvelle fois…