Daniel Mendelsohn, Les Disparus
Quatrième de couverture :
Enfant déjà, Daniel Mendelsohn savait que son grand-oncle Shmiel, sa femme et leurs quatre filles avaient été tués dans l’Est de
Parce qu’il a voulu donner un visage à ces six disparus, Daniel Mendelsohn est parti sur leurs traces. Cette quête, il en a fait un puzzle vertigineux, un roman policier haletant, une plongée dans l’histoire et l’oubli – un chef d’œuvre.
Mon avis :
Je retombe, une fois de plus dans l’une des périodes de notre histoire qui me passionne le plus – l’une des plus sombres, si ce n’est la plus sombre –
A de nombreuses reprises j’ai failli abandonner ce livre, sa monumentalité me faisait peur – il m’a d’ailleurs fallu presque trois semaines pour en venir à bout – d’autant que certains passages m’ont profondément ennuyé. Pourtant je me suis accroché et, au bout du compte, je ne regrette pas d’avoir mené cette lecture à son terme. L’auteur a réussi à faire de cette histoire familiale qui, lorsque l’on regarde l’ampleur de
Ce livre n’est pas un simple livre d’histoire ni, non plus, un simple récit journalistique. On suit l’auteur au fil de ses pérégrinations pour connaître – et comprendre – ce qui est arrivé à cette branche disparue de sa famille et tour à tour le livre devient un récit de voyage, un livre historique, un roman policier, un recueil de culture juive et Yddish, un livre de témoignage (en effet il a rencontré les quelques survivants du village-berceau de sa famille). Si ce livre est un mémorial familial il est aussi un mémorial dressé à tous ceux qui ont souffert de cette période, vivants ou morts.
A lire pour ne pas oublier…