dimanche 16 décembre 2007

Philip Roth, Le Complot contre l'Amérique



Quatrième de couverture :

Lorsque le célèbre aviateur Charles Lindbergh battit le président Roosevelt aux élections présidentielles de 1940, la peur s’empara des Juifs américains. Non seulement Lindbergh avait, dans son discours radiophonique à la nation, reprocher aux Juifs de pousser l’Amérique à entreprendre une guerre inutile avec l’Allemagne nazie, mais, en devenant trente-troisième président des Etats-Unis, il s’empressa de signer un pacte de non-agression avec Hitler. Alors la terreur pénétra dans les foyers juifs, notamment dans celui de la famille Roth.

Ce contexte sert de décor historique au Complot contre l’Amérique, un roman où Philip Roth, qui avait sept ans à l’époque, raconte ce que vécut et ressentit sa famille – et des millions de familles semblables dans tout le pays – lors des lourdes années où s’exerça la présidence de Lindbergh, quand les citoyens américains qui étaient aussi des Juifs avaient de bonnes raisons de craindre le pire.

Mon avis :

Je me suis ennuyé. Je m’attendais à beaucoup mieux. En fait, il ne s’agit que d’une chronique familiale. Les libertés que Roth a prises au niveau historique ne servent – à mon avis – que de toile de fond à l’histoire de la famille Roth. En fait, ce que j’attendais dans ce livre c’est que l’auteur transpose réellement le nazisme aux Etats-Unis et de voir ce qu’il en aurait fait. Au final, on se retrouve avec un pays aux tendances antisémites mais qui reste bien « gentillet » face à ce qui s’est réellement passé en Allemagne à la même époque. Ce ne me donne pas envie de lire d’autres livres du même auteur, du moins pas dans l’immédiat.

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