lundi 8 septembre 2008

Conan Doyle, Une étude en rouge




Résumé :

Au No3 de Lauriston Garden, près de Londres, dans une maison vide, un homme est trouvé mort. Assassiné ? Aucune blessure apparente ne permet de le dire, en dépit des taches de sang qui maculent la pièce alentour. Sur le mur, griffonnée à la hâte, une inscription : Rache ! Vengeance ! Vingt ans plus tôt, en 1860, dans les gorges de la Nevada, John Ferrier est exécuté par de sanguinaires Mormons chargés de faire respecter la loi du prophète. Sa fille, Lucie, est séquestrée dans le harem du fils de l'Ancien. Quel lien entre ces deux événements aussi insolites que dramatiques ? Un fil ténu, un fil rouge que seul Sherlock Holmes est capable de dévider. Une intrigue tout en subtilités où, pour la première fois, Watson découvre le maître...

Mon avis :

Assurément pas le meilleur Sherlock Holmes. Une étude en rouge a le mérite d’être en fait la rencontre entre Holmes et Watson. Sinon, j’avoue m’être quelque peu ennuyé, heureusement que le texte n’est pas des plus longs. Que dire de Sherlock ? Toujours aussi futé, limite énervant. Bref, une lecture moyenne…

Soeur Emmanuelle, J'ai 100 ans et je voudrais vous dire...



Quatrième de couverture :

Sœur Emmanuelle aura cent ans en novembre prochain. Elle a accepté de donner, à cette occasion, un message tirant les leçons du siècle qu’elle a vécu, contant se vie de foi, les difficultés qu’elle a rencontrées et l’espérance qui l’anime.

Elle a gardé la même énergie, le même goût de vivre et, alors qu’elle s’apprête à fêter un anniversaire d’exception, parle plus librement que jamais et révèle des choses qu’elle n’a jamais dites.

Des confidences parfois savoureuses, souvent étonnantes, toujours émouvantes.

Mon avis :

Je ne peux pas vraiment me permettre de donner un avis sur ce livre, sur la vie de cette femme que j’ose qualifier de « hors du commun » même si je suis quasi certain que Sœur Emmanuelle entendait ce qualificatif elle me houspillerait. Je ne peux que l’admirer, en fait elle a toujours provoqué en moi une énorme tendresse : don de soi pour les autres, dévouement non intéressé. Elle provoque le respect, que l’on partage ses convictions religieuses ou pas. Surtout, lorsqu’on la lit ou l’entend, on se rend compte que cette femme n’est pas une sainte, mais seulement une femme avec ses bons (très bons ) côtés mais aussi ses défauts : colérique, exigeante, parfois trop franche, mais animée d’une fois et d’une volonté sans faille pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée : faire le bien et aimer sans condition.

C’est le genre de livre qui fait du bien et fait se dire que ce monde n’est peut-être pas si pourri que ça…

Murakami Ryû, Les Bébés de la consigne automatique




Quatrième de couverture :

Hashi et Kiku, deux bébés abandonnés dans une consigne de gare, passent leur petite enfance dans un orphelinat. La recherche de leur identité les entraînera dans les bas-fonds de Tôkyô, où Hashi se prostitue avant de devenir un chanteur de rock adulé, tandis que Kiku, champion de saut à la perche, se retrouve en prison pour parricide.

Le roman suit en parallèle les destins des deux frères, décrivant le mécanisme qui les pousse à revivre sans cesse le traumatisme de leur enfance, racontant comment ces enfants passent du statut de victimes à celui de bourreaux.

Dans un style déroutant mêlant l’horreur au comique, la poésie à des images de bande dessinée, avec une imagination foisonnante évoquant les romans de Gabriel Garcia Marquez, Murakami nous offre une vision de cauchemar du Japon de cette fin de siècle, et un reflet à peine déformé de notre monde moderne qui abandonne ses enfants tristes.

Mais les héros de Murakami, descendants de Nimier, Salinger ou Fitzgerald, ne se suicident plus, ils assassinent.

Mon avis :

Ce livre m’a complètement dérouté. Le Japon m’a toujours fasciné et je m’intéresse depuis quelques temps déjà à la littérature japonaise. J’ai voulu pour une fois changer d’auteur, et abandonner un peu Haruki Murakami pour Murakami Ryû. Je crois que je vais finalement revenir à Haruki.

J’ai trouvé ce roman d’une très grande noirceur, parfois difficile à lire à cause d’un texte parfois trop confus à mon goût. J’y ai malgré tout trouvé ce que j’aime du Japon, une certaine irréalité dans la réalité, des paradoxes énormes, malgré la noirceur une certaine poésie…

Ici, on se trouve confronté au pouvoir destructeur des traumatismes de l’enfance, puisque pour résumer le livre on peut dire qu’il s’agit d’une descente aux enfers des deux personnages principaux. Finalement, ce qui m’a le plus gêné ce n’est pas tant la noirceur du texte mais surtout la lourdeur du texte…

P.D. James, Un Certain goût pour la mort



Quatrième de couverture :

Sir Paul Berowne a été retrouvé égorgé dans une église de Paddington, à Londres, aux côtés d’un clochard, lui aussi assassiné. Pour comprendre ce double meurtre, le commandant Adam Dalgliesh, de Scotland Yard, fouille le passé de Paul Berowne. Qui donc était cet aristocrate promis à un brillant avenir politique ? Une vendetta familiale, une jeune fille noyée dans la Tamise, une conversion mystique : les pistes se multiplient…

Mais peut-être est-ce en lui-même qu’Adam Dalgliesh trouvera la réponse. Car son destin finira par rejoindre celui de Sir Berowne à la dernière page de ce prodigieux roman à suspense.

Mon avis :

Un peu déçu par ce roman de P.D. James qui se révèle être de facture très classique, sans grande originalité et qui, par moments, frôle le roman à l’eau de rose. Sans doute possible c’est un bon roman policier dans lequel l’auteur développe une fois de plus son savoir-faire quant à la psychologie de ses personnages. Mais je n’ai pas trouvé la petite étincelle qui aurait pu me faire dire : « Diantre ! que ce roman est génial ! » (bon, j’avoue, j’en fais un peu trop dans la tournure de ma phrase !!!). De plus, il y a un peu trop de descriptions à mon goût dans ce livre.