dimanche 22 février 2009

Marina Vlady, Le violon de Rotschild" et "La Princesse"


Livre critiqué dans le cadre de l'opération "Masse critique" de Babelio

Résumé :

Iakhov est fabricant de cercueils. Violoniste à l’occasion dans un orchestre de mariage, il éprouve une réelle aversion pour le jeune flutiste juif Rothschild. Si, auprès de son violon, il trouve quelques instants de réconfort, il se plaint tout le jour des difficultés que rencontre son commerce. Au crépuscule de sa vie, Marfa, sa femme, évoque les rares instants de bonheur auprès de leur petite fille morte des années auparavant, mais dont Iakhov a oublié jusqu’à l’existence… Seul, il songe à sa vie passée, gâchée, et tout lui apparaît n’avoir été que perte.

La Princesse Véra Gavrilovna, une grande propriétaire terrienne de la Russie rurale, a coutume de prendre sa retraite estivale dans un monastère, pour y « soigner son âme ». Habituée du lieu, elle est entourée de tous les égards dus à son rang et croit éveiller « chez ces hommes simples et austères » une tendresse bienveillante que lui vaut sa bienfaisance. Au cours d’une de ses délicieuses promenades, elle reconnaît dans le médecin du couvent une vieille connaissance, à qui elle tient à exprimer sa sympathie. Très vite, pourtant, le docteur se montre distant, et lui livre une vision hideuse de la générosité dont elle se targue.

Mon avis :


Je n’ai pas l’habitude de lire des livres audios, et ce livre confirme bien ce fait : je n’en ferais pas une habitude, en fait je n’aime pas les livres audios. Je n’éprouve pas le même plaisir à écouter un livre qu’à le lire, le fait de tourner les pages m’a manqué.

En ce qui concerne ces deux nouvelles de Tchekhov, ce sont de bons textes, surtout « La Princesse », par lesquels on pénètre au plus profond de la Russie prérévolutionnaire. D’ailleurs on sent déjà un certain bouillonnement dans « La Princesse » lorsque le médecin dit ses quatre vérités à ladite princesse. Même si j’ai dit plus haut que je n’aimais pas les livres audios je dois malgré tout dire que le texte est admirablement bien servi par Marina Vlady dont la voix et le talent véhiculent à merveille l’âme russe.

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