Henri Troyat, Raspoutine
Quatrième de couverture :
Né au déclin du siècle dernier, dans un obscur village de Sibérie, Grégoire Raspoutine apparaît dans sa jeunesse comme un moujik à demi illettré, porté sur la boisson et les femmes, mais également attiré par les secrets de
En peu de temps, Raspoutine rassemble autour de lui une cour d’adoratrices. A la fois inspiré et dépravé, il est même admis dans l’intimité de la famille impériale. La tsarine, qui est une névrosée, et dont le jeune fils est atteint d’hémophilie, ne doute bientôt plus que les prières du « saint homme » soient seules capables de sauver l’héritier du trône et, avec lui, toute la nation.
Ce qui pourrait n’être qu’un scandale limité aux abords du palais devient vite une menace pour l’ensemble du pays. Quand éclate la guerre, en 1914, la haine du « moujik imposteur » rassemble autour du couple impérial tous ceux qui craignent de voir un charlatan diriger en sous-main le destin de
Rarement un homme parti de si bas est monté si haut, rarement un tel dévoiement de la foi a engendré de si larges remous politiques, rarement le mystère de l’âme russe, avec ses excès et ses contradictions s’est trouvé si profondément incarné dans un individu. Raspoutine détiendrait-il une des clefs les plus sûres pour comprendre la Russie ?
Mon avis :
J’ai aimé ce livre, modérément. Il y a certes une certaine rigueur dans le travail de Troyat, mais je trouve qu’il n’a pas poussé son travail aussi loin qu’il eut pu le faire. Je trouve le livre un peu trop léger à mon goût, trop axé sur les intrigues et complots et pas assez sur la personnalité de Raspoutine. Quoi qu’il en soit, ce livre m’a donné envie d’en lire plus sur Raspoutine et sur cette Russie si attirante, mystérieuse, mélancolique et à l’histoire tellement riche.
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