Jean-Christophe Rufin, Globalia
Quatrième de couverture :
La démocratie dans Globalia est universelle et parfaite, tous les citoyens ont droit au « minimum prospérité » à vie, la liberté d’expression est totale, et la température idéale. Les Globaliens jouissent d’un éternel présent et d’une jeunesse éternelle. Evitez cependant d’en sortir car les non-zones pullulent de terroristes et de mafieux. Evitez aussi d’être, comme Baïkal, atteint d’une funeste « pathologie de la liberté », vous deviendriez vite l’ennemi public numéro un pour servir les objectifs d’une oligarchie vieillissante dont l’une des devises est : « Un bon ennemi est la clef d’une société équilibrée ».
Un grand roman d’aventure et d’amour où Rufin, tout en s’interrogeant sur le sens d’une démocratie poussée aux limites de ses dangers et de la mondialisation, évoque la rencontre entre les civilisations et les malentendus, les espoirs et les violences qui en découlent.
Mon avis :
A lire ! A lire ! A lire ! J’ai à la fois adoré et détesté ce livre. Adoré parce que ce livre est d’une part très bien écrit, et d’autre part, parce qu’il fait prendre conscience de ce que pourrait devenir le monde. Je l’ai détesté pour les mêmes raisons ! En le lisant je me suis dit à plus d’une reprise : « mais c’est ce qui est en train de se passer », à savoir une uniformisation de la pensée, un nivellement par le bas, un culture qui va s’appauvrissant inexorablement. Dans Globalia le pouvoir n’est plus aux mains des politiques mais aux mains des grands patrons et si l’on regarde bien autour de nous…
C’est un livre essentiel car il fait réfléchir et prendre conscience que l’on peut encore se battre pour ne pas, à notre tour, être enfermés dans Globalia…
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