samedi 16 février 2008

Christopher Moore, L'Agneau



Quatrième de couverture :

L’ange Gabriel était bien tranquille dans ses nuages à faire le ménage de ses fourreaux d’éclairs et de ses traînées de joie lorsque la tuile lui est tombée dessus. Le Fils lui-même le désigne pour redescendre incognito chez les humains pour remplir une mission de confiance : retrouver le meilleur pote du Christ qui, deux mille ans plus tôt, faisait les quatre cents coups avec lui. Ce dénommé Biff – littéralement Labeigne – est une terreur qui a expérimenté pour son pote tous les péchés. Il sait tout. Gabriel va tomber des nues. Lui qui devait lui faire raconter son histoire dans la plus grande discrétion va bien involontairement orchestrer le chaos. Comme le dit Biff lui-même : « Vous pensiez connaître la fin de cette histoire, mais vous vous trompez. Je sais de quoi je parle : j’y étais. » Jubilatoire !

Mon avis :

Hilarant ! Voilà un livre capable de démystifier la religion. Croyants puritains passez votre chemin cet « Evangile selon Biff » n’est pas pour vous. Christopher Moore – qui est un être totalement fou – réussit le tour de force de nous présenter un Christ totalement humain, un homme comme les autres appelé à un destin exceptionnel.

L’humour est présent à chaque coin de page, les situations sont plus rocambolesques les unes que les autres. Jésus – dans le livre il s’appelle Joshua – est tenté par biens des choses auxquelles il n’a pas droit, notamment les femmes. Du coup, il confie la tâche à son pote Biff de les « tester » à sa place et de lui raconter « comment c’est ».

Ce roman, outre le fait d’être une farce totalement déjantée, est aussi un roman picaresque. On y suit l’initiation de Joshua. On le voit évoluer dans sa « formation de Messie ». Entreprenant un long périple dans lequel il recherche les rois mages afin qu’ils l’aident à devenir ce qu’il doit être. On va ainsi le retrouver en Afghanistan, dans un monastère tibétain (et oui ! Jésus a été moine tibétain) ou encore en Inde…

Bref, Christopher Moore entreprend de nous raconter ce que les Evangiles ne nous disent pas de la vie du Christ entre sa jeune enfance et le début de son « job de Messie ». Du coup, ça m’a presque donné envie de me replonger dans la Bible.

1 commentaire:

Enila a dit…

J'ai eu le même effet avec l'évangile selon Pilate de Schmitt. J'ai trouvé le livre excellent et Jésus était décrit lui aussi de manière inhabituelle! Ton livre me fait aussi penser à la vie de Bryan!!(Toutes proportions gardées)