vendredi 25 avril 2008

Henri Loevenbruck, Le Testament des Siècles



Quatrième de couverture :

Installé aux Etats-Unis depuis la mort de sa mère, Damien Louvel doit rentrer en France à la suite du décès de son père. Il découvre que celui-ci menait des recherches autour d’un mystérieux objet – la pierre de Iorden. Aidé de Sophie, une journaliste, Damien se lance dans une course effrénée, de bibliothèques en sociétés secrètes, de Gordes, petit village du sud de la France, à Londres et à Paris. Traqués, menacés, Sophie et Damien n’auront de cesse de mettre au jour le plus vieux secret de l’Humanité : le dernier message laissé par le Christ. Mais à quel prix.

Mon avis :

Je n’arrive pas à me décider pour savoir si j’ai aimé ou pas ce livre. Ce qui est certain c’est que je l’ai dévoré. Il faut reconnaître à l’auteur qu’il écrit très bien et que le livre se laisse lire tout seul. On peut, sans problème, comparer Le Testament des Siècles au Da Vinci Code, c’est de la même veine au niveau de l’intrigue, à noter qu’il a été écrit avant Da Vinci Code. Ce qui me gêne dans ce genre de livres, c’est qu’on en revient toujours à la même chose : un héros, une héroïne qui essayent de résoudre un mystère qui doit changer la face du monde. Forcément, les deux héros vont tomber amoureux l’un de l’autre. Par contre, ce que je dois reconnaître à l’auteur, et qui diffère du Da Vinci Code, c’est que le livre ne se termine pas forcément bien, et aussi le fait que les personnages de Loevenbruck sont moins lisses que ceux de Dan Brown, plus sombres et torturés. Au bout du compte, je viens de refermer un livre très plaisant, mais dont on a déjà eu trop d’exemples pour qu’il soit réellement original à mes yeux…

jeudi 24 avril 2008

Toute la musique que j'aime

Elle vient de là, elle vient de là...

TELETUBBIES TECKTONIK sélectionné dans Humour et Parodies


On se demandait qui était à l'origine de la tecktonik, vous avez la réponse.

Info trouvée sur ce site...

mardi 22 avril 2008

Greg Iles, 24 heures pour mourir



Quatrième de couverture :

Will Jennings, médecin anesthésiste, vit dans le Mississippi avec sa femme, Karen, et Abby, leur petite fille de cinq ans, qui est diabétique. Parti quelques jours pour un congrès médical, Will se trouve pris au piège d’une machination machiavélique…

Aidé de sa femme Cheryl, et de son cousin Huey, un simple d’esprit, Joe Hickey, un criminel aussi intelligent que déterminé, a mis au point le « kidnapping parfait » : il profite du départ du père pour enlever l’enfant et séquestrer la mère.

Cheryl est chargée de récupérer la rançon, en général d’un montant raisonnable afin que les familles soient en mesure de la payer rapidement. Tout doit se régler en 24 heures, sans heurts et en douceur.

Dans le cas des Jennings, ce scénario a priori sans faille connaît pourtant quelques ratés : si la petite Abby n’a pas son injection d’insuline quotidienne, elle mourra. De plus, ce n’est pas seulement pour la rançon que Joe Hickey s’est attaqué au docteur Jennings et à sa famille…

Mon avis :

Méfiez-vous ! Une fois ce livre ouvert on a énormément de mal à le lâcher avant de connaître le dénouement. Certes, le style n’est pas forcément des meilleurs, mais on se laisse prendre au piège de ce triple huis clos. On sent la tension monter au fil des pages, à un point tel qu’elle en devient palpable pour le lecteur. Même si le genre du huis clos ne s’y prête pas forcément l’action est au rendez-vous, les rebondissements sont nombreux et tiennent le lecteur en haleine. Les personnages sont relativement bien réussis. Je suis seulement un peu déçu par la fin, qui est un peu trop rapide à mon goût, tant je me sentais bien dans ce livre. Bref, un livre que j’ai beaucoup apprécié.

lundi 21 avril 2008

Karin Slaughter, Sans foi ni loi



Quatrième de couverture :

Sara, médecin légiste, et Jeffrey, inspecteur de police, font une découverte macabre : une jeune fille morte, les traits marqués par la souffrance de ses derniers instants. Comble de l’horreur, elle était enceinte et a été enterrée vivante…

Mon avis :

Encore un très bon polar, simple bien écrit, rempli d’action, de rebondissements aux personnages relativement bien développés par l’auteur. Ce qui m’a intéressé dans ce livre a été la plongée dans le milieu fondamentaliste des Etats-Unis. La famille Ward fait peur : religiosité développée à l’extrême qui pousse à des névroses. L’autre aspect intéressant développé par l’auteur c’est la condition des femmes dans ce que l’on a coutume d’appeler « l’Amérique profonde » : femmes battues, machisme poussé à l’extrême… J’ai vraiment passé un très bon moment en compagnie de ce livre.

mardi 15 avril 2008

Alexandre Jardin, Les Coloriés



Quatrième de couverture :

Est-il possible de vivre sans adultes ? De dire non à l’univers raisonnable et sérieux des grandes personnes ? Ecoutez plutôt. Il était une fois une île dans le Pacifique où vit un peuple qu’aucune carte n’a jamais répertorié : les Coloriés. Turbulents, sincères et gobeurs d’instants, ils vivent dans un univers sans adultes, où l’enfance et le jeu sont devenus une culture à part entière.

En 2003, l’ethnologue Hippolyte Le Play rencontre à Paris Dafna, une jeune et ravissante représentante du peuple colorié. Imprévisible, gouvernée par ses émotions et ses désirs fantasques, cette « grande petite fille » le bouleverse immédiatement. Mais les Coloriés ne sont pas oiseaux que l’on apprivoise facilement. Et voilà Hippolyte embarqué dans une course-poursuite imprévue qui l’entraînera bien loin de chez lui.

Mon avis :

Ennui ! Ennui profond même. Je m’attendais à un livre haut en couleurs (c’est le cas de le dire), un livre qui me fasse hurler de rire, mais je me suis ennuyé comme rarement avec ce livre. Jardin a, à mon goût, trop intellectualisé une histoire que j’espérais fraîche et simple. Ce qui m’a gêné dans ce livre c’est le fait que l’auteur ait voulu en faire une œuvre de « fiction-ethnologie » ou « d’ethno-fiction » comme vous voudrez. J’ai trouvé le style assez lourd, emprunt de clichés, même si, je dois bien le reconnaître, j’ai ri à certains passages. Et pourtant le thème était très intéressant. Bref ce ne sera pas un souvenir impérissable.

Hans Fallada, Seul dans Berlin



Quatrième de couverture :

Mai 1940, on fête à Berlin la campagne de France. La ferveur nazie est au plus haut. Seul dans Berlin raconte le quotidien d’un immeuble modeste de la rue Jablonski, à Berlin. Persécuteurs et persécutés y cohabitent. C’est Mme Rosenthal, juive, dénoncée et pillée par ses voisins. C’est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille. Ce sont les Quangel, désespérés, qui inondent la ville de tracts contre Hitler et déjouent la Gestapo avant de connaître une terrifiante descente aux enfers…

Car derrière la façade triomphale du Reich se cache un monde de misère et de terreur.

Mon avis :

Ce livre est un chef-d’œuvre. On y découvre une face, non pas cachée, mais méconnue de la Seconde Guerre mondiale : la vie quotidienne des Allemands durant le conflit, la peur qui taraude le ventre des gens normaux, la haine, la corruption, la bassesse du genre humain… On se retrouve aussi, et surtout, face à un phénomène trop peu abordé à mon goût : la résistance des Allemands face au Reich nazi : résistance qui se devait d’être la plus discrète possible, demandant mille précautions afin de ne pas se faire prendre – la surveillance était constante et la dénonciation pouvait venir de n’importe qui.

On pourrait penser que l’action des Quangel – parsemer Berlin de cartes postales dénonçant le régime – était totalement inutile. Pas tant que ça au final, puisque le livre décrit la quête de la Gestapo pour traquer ces deux « traîtres » qui ont réussi à déstabiliser les autorités.

Ce roman nous décrit aussi le quotidien très pénible de la masse allemande, la lutte pour pouvoir se nourrir correctement, la tension constante afin d’échapper à la surveillance, le risque de brimades qui n’est jamais loin, et, surtout, la peur, peur de se faire arrêter et de se voir envoyer dans un camp de concentration.

Ce livre est un vrai coup de cœur. L’émotion est présente à chaque page, la tension aussi. On ressent la terreur des Quangel de se faire prendre, leur désespoir quand ils apprennent la mort de leur fils, leur descente aux enfers dans les prisons de la Gestapo.

Je citerais, pour terminer, les paroles de M. Vincent Anfossi, ancien déporté du camp de Thil-Longwy : « Je m’adresse surtout aux enfants. N’oubliez pas une chose : respectez-vous les uns les autres, quelle que soit la couleur de peau d’un individu, quelle que soit sa nationalité, quelle que soit sa religion. N’oubliez pas non plus de ne pas avoir de haine envers les Allemands. Car les Allemands, ce sont les premiers qui ont connu les camps de concentration, Dachau et autres, et plusieurs milliers de démocrates allemands sont passés par les fours crématoires. N’oubliez jamais ».

mardi 1 avril 2008

Air, The Virgin Suicides

Comme on en parle dans les commentaires sur le livre du même titre, parlons ici de la bande originale de ce film. Pour être honnête je n'ai pas encore eu le temps d'écouter le disque en question. Je viendrais amender cet article une fois que ce sera chose faite.

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