Alexandre Jardin, Les Coloriés
Quatrième de couverture :
Est-il possible de vivre sans adultes ? De dire non à l’univers raisonnable et sérieux des grandes personnes ? Ecoutez plutôt. Il était une fois une île dans le Pacifique où vit un peuple qu’aucune carte n’a jamais répertorié : les Coloriés. Turbulents, sincères et gobeurs d’instants, ils vivent dans un univers sans adultes, où l’enfance et le jeu sont devenus une culture à part entière.
En 2003, l’ethnologue Hippolyte Le Play rencontre à Paris Dafna, une jeune et ravissante représentante du peuple colorié. Imprévisible, gouvernée par ses émotions et ses désirs fantasques, cette « grande petite fille » le bouleverse immédiatement. Mais les Coloriés ne sont pas oiseaux que l’on apprivoise facilement. Et voilà Hippolyte embarqué dans une course-poursuite imprévue qui l’entraînera bien loin de chez lui.
Mon avis :
Ennui ! Ennui profond même. Je m’attendais à un livre haut en couleurs (c’est le cas de le dire), un livre qui me fasse hurler de rire, mais je me suis ennuyé comme rarement avec ce livre. Jardin a, à mon goût, trop intellectualisé une histoire que j’espérais fraîche et simple. Ce qui m’a gêné dans ce livre c’est le fait que l’auteur ait voulu en faire une œuvre de « fiction-ethnologie » ou « d’ethno-fiction » comme vous voudrez. J’ai trouvé le style assez lourd, emprunt de clichés, même si, je dois bien le reconnaître, j’ai ri à certains passages. Et pourtant le thème était très intéressant. Bref ce ne sera pas un souvenir impérissable.
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