Gérard Lefort, Vomi soit qui malle y pense
Quatrième de couverture :
Gabriel Lecouvreur, alias Le Poulpe, est assurément très perspicace : la lecture d’une notule relatant l’assassinat d’un certain Michel Gourlaouen, dans les pages « faits divers » de Ouest France, éveille immédiatement sa curiosité. Quoi de plus farfelu que d’être tué au lieu-dit de Kermaria, au volant de sa voiturette électrique par un tir d’arme lourde non identifiée ?
Voilà donc notre Poulpe en route pour la Bretagne bretonnante du Sud Finistère, direction la petite bourgade de Pont-Croix. Il tombe nez à nez avec Pierrette Le Louarn, sexagénaire aux rites étranges, qui semble intriguée par ses investigations, tandis que les Gourlaouen ne lui réservent pas un bon accueil. Il faut dire que les habitants de cette contrée sont un peu encombrés par la présence du Poulpe et agacés par sa ténacité à vouloir percer le mystère, qui étonnamment ne dérange personne…
Mon avis :
Je retrouve avec plaisir Le Poulpe. Certes l’auteur est différent, mais rien ne m’a manqué dans ce roman au titre encore une fois haut en couleurs, tout comme le langage utilisé par Gérard Lefort. On se croirait chez Audiard. La Bretagne qui est décrite dans le livre donne envie d’y aller, même si, ici, nous sommes en présence de « nationalistes bretons » assez durs. On pourrait résumer ce livre en disant qu’il s’agit ici d’une lutte de factions entre nationalistes opposés… Quant au Poulpe, il reste égal à lui-même, se met dans des situations inextricables, est parfois nigaud voire maladroit, le langage coloré, et charmeur avec ces dames. On en apprend même un peu plus sur son passé…