Haruki Murakami, Le Passage de la nuit
Quatrième de couverture :
Dans un bar, Mari est plongée dans un livre. Elle boit du thé, fume cigarette sur cigarette. Surgit alors un musicien qui la reconnaît. Au même moment, dans une chambre, Eri, la sœur de Mari, dort à poings fermés, sans savoir que quelqu’un l’observe. Autour des deux sœurs vont défiler des personnages insolites : une prostituée blessée, une gérante d’hôtel vengeresse, un informaticien désabusé, une femme de chambre en fuite. Des événements bizarres vont survenir : une télévision qui se met brusquement en marche, un miroir qui garde les reflets… A mesure que l’intrigue progresse, le mystère se fait plus dense, suggérant l’existence d’un ordre des choses puissant et caché. Le temps d’une nuit, Haruki Murakami nous entraîne dans un Tokyo sombre, hypnotique, aux prémices d’un drame.
Mon avis :
Avec ce troisième livre de Murakami que je lis le doute n’est plus permis : cet auteur fait désormais partie de mes valeurs sures. J’aime son style dépouillé et onirique. J’aime les personnages qu’il met en scène. J’aime surtout le Japon qu’il nous fait découvrir, un Japon qui oscille toujours entre tradition et modernité. Dans le cas du livre présent j’ai un tout petit peu moins accroché que pour Kafka sur le rivage, je ne saurais dire pour quelle raison. J’ai surtout aimé le Tokyo nocturne qui nous est décrit, à la fois glauque au possible et terriblement attirant.
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