P.D. James, Le Phare
Quatrième de couverture :
Au large de la Cornouailles anglaise, Combe Island abrite une fondation où des personnalités viennent jouir de la quiétude de ce lieu coupé du monde. Outre les résidents permanents, Nathan Oliver, un écrivain de réputation mondiale, y séjourne régulièrement, accompagné de sa fille Miranda et de son secrétaire Dennis Tremlett. Alors que l’île accueille deux nouveaux visiteurs, l’un de ses habitants est retrouvé mort dans des conditions pour le moins suspectes. Chargé de mener une enquête aussi rapide que discrète, le commandant Dalgliesh a très vite la certitude qu’il s’agit d’un crime.
Mon avis :
Etant un lecteur inconditionnel d’Agatha Christie je me suis régalé avec ce roman. En étant audacieux, on pourrait dire qu’il s’agit de la version de P.D. James des Dix Petits de Christie : une île, un petit groupe de personnes coupées du monde, groupe dans lequel se trouve obligatoirement l’assassin, un victime que tout le monde détestait et dont chacun avait une raison particulière de vouloir voir la mort… Je pourrais continuer l’énumération pendant longtemps encore. Bref, je me suis complu dans l’atmosphère de ce livre : on est confronté au huis clos traditionnel de ce genre de livre, mais on se retrouve aussi enveloppé par l’atmosphère de cette île, sauvage et reposante.
J’ai aussi beaucoup aimé dans ce livre la construction de l’intrigue, James n’a rien laissé au hasard, les personnages ont été merveilleusement bien dessinés. Il n’y a rien à jeter. J’ai passé de très bons moments en compagnie de ces presque 600 pages. J’en redemande…
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