Elizabeth George, Un Goût de Cendres
Quatrième de couverture :
Si l’incendie de l’élégant cottage de Springburn, dans le Kent, était presque parfait, le crime ne l’était pas moins. Un bouquet d’allumettes, une cigarette qui se consume lentement, et voilà un système de mise à feu à retardement à la portée du premier amateur venu. Mais l’examen des lieux et du corps carbonisé prouvait que Kenneth Flemming avait d’abord été assassiné.
Le meurtre d’un champion de cricket dont le talent divise l’Angleterre concerne le Tout-Londres, et donc Scotland-Yard. Linley et Havers enquêtent, lui avec sa rudesse coutumière d’ancien d’Eton, elle avec sa fausse timidité. Trop humains, tous deux, pour juger les actes atroces qu’ils découvrent.
Mon avis :
J’ai beaucoup aimé ce livre. La seule critique que je puisse le faire c’est qu’il est trop long, l’auteur se perdant dans des descriptions, utiles certes, mais qui auraient pu être raccourcies. Cela mis à part, l’intrigue est extrêmement bien ficelée. Les différents éléments qui permettent d’arriver à la vérité se mettent lentement en place, s’imbriquant parfaitement les uns dans les autres. Elizabeth George a su me mener en en bateau de main de maître, car au moment où je croyais avoir enfin découvert le coupable, toutes mes déductions tombaient par terre. De plus, dans la plupart des romans d’Elizabeth George un sujet de société est abordé, en toile de fond pourrait-on dire. Ici, elle aborde le problème de la vivisection et des groupuscules antivisection.
Au final, un très bon livre, malgré sa longueur, et de très longues mais très bonnes heures passées en sa compagnie.