Christian Carion, Joyeux Noël
Quatrième de couverture :
La guerre qui surgit en plein été 1914 oblige des millions d’hommes à quitter leur foyer pour rejoindre le front. Nikolaus Sprink, prodigieux ténor à l’opéra de Berlin, doit interrompre la carrière qu’il a entamée et se séparer de la belle Anna Sörensen, sa complice à la ville comme sur scène. Le prêtre Palmer, qui s’est porté volontaire, et Jonathan le sacristain quittent leur Ecosse natale, l’un comme soldat, l’autre comme brancardier… Dans la tranchée où il s’est replié avec ses hommes, le lieutenant Audebert ne peut s’empêcher à sa femme dont il n’a plus de nouvelles alors qu’elle est sur le point d’accoucher.
La guerre qui devait être courte s’installe. Survient Noël. Les tranchées éclairées par les guirlandes allemandes accentuent la mélancolie des hommes. Soudain, un signe, un coup d’œil, et voilà que d’un bord à l’autre, on enjambe les tranchées, on se parle, on échange des souvenirs, de l’alcool, des cigarettes. Palmer, Audebert, Ponchel, le Chtimi, tous se retrouvent sur le no man’s land, entre les tranchées françaises, écossaises et allemandes. Les soldats fraternisent. Nikolaus, qu’Anna a rejoint au mépris de tous les règlements, y donnera son plus beau récital.
L’improbable s’est produit.
Mon avis :
Si l’on dépasse le style qui reste pauvre, ce livre est une assez belle réussite – tout comme le film du même nom dont ce livre est inspiré et écrit par le réalisateur du film. L’émotion se cache à chaque coin de page. La stupidité et l’inutilité de la guerre sont flagrantes. J’ai retenu de ce livre le personnage de Ponchel, le Chtimi – formidablement incarné à l’écran par un Danny Boon touchant de justesse et de sensibilité – dont la mort à la fin du livre symbolise la vacuité de ce conflit.
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