Fred Vargas, Dans les bois éternels
Résumé :
Envisager de raconter un roman de Fred Vargas frise le ridicule, aussi se contentera-t-on de dire qu’ici, comme dans Sous les vents de Neptune, Adamsberg est confronté à des résurgences de son passé qui le déstabilisent fortement. L’enquête qu’il mène sur la mort de deux gars qui se sont fait trancher la gorge à la Porte de la Chapelle le remet en présence d’Ariane Lagarde, la médecin légiste à laquelle il s’était opposé quelque vingt-cinq ans auparavant. Un de ses nouveaux collaborateurs ne semble pas particulièrement l’apprécier, ce qui le perturbe d’autant plus que ce lieutenant Veyrenc de Bilhc est béarnais comme lui, originaire du village voisin du sien.
Enfin Camille, dont il a eu un fils, qu’il garde régulièrement, semble voguer vers de nouvelles amours et s’être affranchie de leur liaison passionnelle pour glisser vers des relations amicales, qui ne lui conviennent absolument pas…
Mon avis :
Encore un livre que j’ai dévoré. Ce n’est que le deuxième « Vargas » que je lis, mais, tout comme pour Pars vite et reviens tard, j’ai littéralement dévoré ce roman. Les personnages sont hauts en couleurs, torturés à souhait, truculents au possible. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce livre un bon polar. D’autant plus que l’intrigue est à la hauteur. Jusqu’à la fin Vargas balade le lecteur au gré des hypothèses, jusqu’à la révélation finale qui, somme toute, est très logique et que l’on peut deviner très rapidement. L’art de Vargas est de construire une intrigue simple à dénouer par le lecteur mais ce dernier, au final, se laisse piéger par les chemins tortueux que prend l’auteur pour arriver à la conclusion finale. Du grand art ! Et un vrai grand plaisir de lecteur.
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