dimanche 28 janvier 2007

Michael Moore, Dégraissez-moi ça !


Quatrième de couverture :

Voici à travers les yeux d’un ancien ouvrier devenu agitateur professionnel, la face sombre et peu glorieuse des Etats-Unis, celle du chômage et de la pauvreté, du racisme… et des antidépresseurs. Avec un humour féroce, Michael Moore part en guerre contre les spécialistes du « dégraissage » intensif et leurs alliés, les politiciens qui leur donnent carte blanche (et des subventions). Lui-même licencié de General Motors, il râle, dénonce, accuse, rêve d’organiser le procès des liquidateurs du « rêve américain », demande à l’Arabie Saoudite une aide financière pour les pauvres d’Amérique et offre ses conseils à tous les laissés-pour-compte ! Drôle et excessif, il nous rappelle que le rire est aussi une arme de combat et de résistance.

Mon avis :

Ce livre, qui a déjà une dizaine d’années est, malheureusement, toujours d’actualité. En fait, les phénomènes de dégraissage que Michael Moore décrit n’ont fait que s’amplifier. Ce qui est révoltant est le fait que ces dégraissages d’ouvriers ont lieu alors que les entreprises concernées font des profits astronomiques ! Il y a quelque chose de pourri au royaume de l’Oncle Tom !

Pour ceux qui, comme moi, en sont encore à percevoir les Etats-Unis comme un « pays de Cocagne », la lecture de ce livre est hautement recommandée : j’ai pris conscience qu’on était pas si mal que ça en France, même si je suis bien conscient que la situation est, elle aussi, critique et que l’emploi n’est pas mieux loti ici que là-bas…

Que faire pour faire changer les choses ? Personnellement je ne vois pas de solutions, il me semble que nous sommes enfermés dans une sorte de cercle vicieux : le profit appelle plus de profit, et le premier poste où l’on peut faire des économies c’est bel et bien l’emploi, ou plutôt la délocalisation.

Pour compléter la lecture de ce livre, il faut voir, du même Michael Moore, le film Roger et Moi.

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