lundi 23 avril 2007

Maxime Chattam, Prédateurs


Quatrième de couverture :

Une guerre sans nom. De jeunes soldats sauvagement mutilés dans des mises en scène effroyables. Mais l’ennemi n’est pas le coupable. Pour le lieutenant Frewin, fasciné par le langage du sang, il ne peut s’agir que d’un psychopathe, un monstre de ruse et sadisme, un prédateur cruel et archaïque qui va les décimer un par un…

Mon avis :

J’avais été déçu par le dernier roman de Chattam, Les arcanes du chaos, avec ce nouveau livre je me suis réconcilié avec lui. Tous les ingrédients d’un bon thriller sont réunis : action, fausses pistes à foison, noirceur des âmes, le tout sur un fonds de guerre palpitant. La force de ce livre c’est que le lecteur peut choisir à sa guise de quelle guerre il s’agit puisque aucune date n’est donnée, bien qu’il y ait de très nombreuses similitudes avec la Seconde Guerre Mondiale. Un vrai bon livre à lire, peut-être sur la plage cet été.

Richard Bachman, Les Régulateurs


Quatrième de couverture :

Dans la petite ville paisible de Wentworth, en plein cœur des Etats-Unis, règne une chaleur caniculaire. En fond sonore, ce symbole rassurant de la vie banlieusarde : le ronronnement régulier des tourniquets d’arrosage.

Une fin d’après-midi comme tant d’autres ; cependant, le tonnerre se met à gronder et, au même moment, une fusillade éclate, bouleversant la quiétude de la population. Puis les montres s’arrêtent, le numéro d’urgence de la police ne répond plus. Et la terreur s’empare de tous. Lorsque la voiture de Mary Jackson déboule à tombeau ouvert, on est bien loin de cette fin de journée paresseuse de juillet… Que s’est-il passé ? Qui peut bien en vouloir à cette localité sans souci ?

L’auteur :

Fan de suspense et de surnaturel, réjouissez-vous ! Le regretté Richard Bachman, auteur de Chantier, Rage, La peau sur les os, Running Man… est ressuscité pour signer ce nouveau sommet de la terreur. Les Régulateurs, en effet, constitue le pendant de Désolation, un roman signé… Stephen King.

Mon avis :

Ce n’est pas le meilleur des Stephen King, loin s’en faut. Malgré tout cela se laisse lire avec plaisir et (presque) avec délectation. On retrouve les thèmes phares de King : l’enfance, les peurs, l’Amérique profonde, les relations entre personnes. Bref un King classique. Et ce n’est même pas la peine de se cacher derrière ce pseudonyme, pour les adeptes on le reconnaît dès la première page.

dimanche 1 avril 2007

Alex Barclay, Darkhouse


Quatrième de couverture :

Quand une filature de routine se solde par les deux meurtres les plus atroces de sa carrière, l’inspecteur Joe Lucchesi quitte la police de New York et s’installe, avec femme et enfant, dans un village paisible au sud-est de l’Irlande. Ils sont heureux, ils sont à l’abri.

Mais ils sont sur le point de vivre un cauchemar plus terrifiant que tous ceux qu’ils ont laissé derrière eux : Katie, l’amie de leur fils est retrouvée morte dans les bois qui bordent leur maison. Tourmenté par les rumeurs qui circulent au sujet de sa famille, Joe se lance dans une enquête solitaire, dangereuse, à l’issue incertaine.

Car son fils lui ment. Sa femme lui ment. Et un tueur l’attend au tournant.

Mon avis :

Enfin un très bon livre. Cela faisait quelque temps que je n’étais pas tombé sur un thriller de cette trempe. Il n’y a aucune surprise dans l’histoire, mais l’auteur maîtrise l’intrigue d’une main de maître. On n’a pas le temps de se détendre deux minutes que l’action repart de plus belle, un rythme effréné, sans longueur. De plus, la fin du livre appelle une suite. J’attends ça avec impatience !!!

John Grisham, L'Héritage


Quatrième de couverture :

Trouver trois millions de dollars en billets de banque dans une maison vide… Un rêve ! C’est celui que vit Ray Atlee dans la demeure familiale. Son père vient de mourir, son frère n’est pas encore arrivé sur les lieux, il est seul face à l’argent. Pas d’impôt à payer et rien à partager… Il s’octroie « l’héritage ». Mais bien vite, Ray découvre que ces sacs-poubelle bien ficelés qu’il traîne partout derrière lui sont porteurs de mort. Quelqu’un suit Ray, le menace, change ses jours et ses nuits en enfer. Pour sauver sa vie et son âme, il n’a plus qu’une seule solution : découvrir comment ces trois millions de dollars ont pu arriver dans la maison de son père, un juge réputé pour son intégrité.

Mon avis :

Il faut être honnête, mais ce qu’écrit John Grisham n’est pas de la grande littérature. L’avantage de ses livres c’est qu’ils se lisent bien, ils se laissent dévorer même. On passe un agréable moment en sa compagnie et on peut passer à autre chose ensuite. Une vraie détente pour le cerveau. Dans ce livre, on comprend assez facilement qui est derrière la machination qui pourrit la vie du « héros »…

Leonie Swann, Qui a tué Glenn ?


Quatrième de couverture :

Sur une pâture de la verte Irlande, le berger George Glenn a été retrouvé assassiné mais personne dans le pays n’est capable de découvrir qui est le meurtrier. Alors son troupeau prend les choses en main. Ces moutons-détectives ont en commun le désir de s’élever au-dessus de leur condition et de surmonter l’affligeant handicap qui les oblige à s’arrêter de penser plusieurs fois par jour pour se remplir l’estomac.

Aux côtés de Sir Ritchfield (le doyen), Othello (un bélier noir au passé mystérieux), Zora (une brebis philosophe et alpiniste qui aime à flirter avec les abîmes), Miss Maple, la plus sage d’entre tous, s’arroge la direction de l’enquête.

Mon avis :

Enfin un livre au sujet très original !!! J’en attendais beaucoup, j’en sors un peu déçu. Il n’y a pas assez d’action à mon goût, même si l’histoire est rondement menée par l’auteur, les moutons sont plus qu’attachants et la description du genre humain est parfaitement maîtrisée. En fait, dans ce livre, il me manque le petit grain de folie en plus, celui que j’espérais tant trouver en commençant la lecture. C’est, malgré tout, à lire si on veut passer un agréable moment dans les magnifiques paysages verdoyants de l’Irlande.

Ake Edwardson, Danse avec l'Ange


Quatrième de couverture :

Göteborg, deuxième ville de Suède logée entre terre, mer et montagne, dont le seul nom chante la magie du Grand Nord… Ce décor idyllique s’effrite sous la plume d’Ake Edwardson. Par le prisme de l’enquête policière, ici restituée dans ses moindres hésitations, doutes et tracasseries administratives, l’auteur autopsie les affres d’une âme nordique en proie aux pires maux des sociétés contemporaines. Erik Winter est le témoin privilégié de cette déliquescence. Dandy un brin désabusé et sans illusions quant aux chances véritables de la justice, le plus jeune commissaire de la police suédoise va se montrer très rigoureux lorsqu’une série de meurtres barbares endeuille sa ville natale.

Mon avis :

Triple bof !!!! J’ai été très déçu par ce livre. J’attendais un vrai roman policier, avec de l’action, des indices en veux-tu en voilà, des personnages hauts en couleur, bref tous les ingrédients qui font le succès du genre. Rien de tout cela dans le livre. J’ai trouvé les personnages plutôt inconsistants, l’écriture beaucoup trop frénétique à mon goût. L’auteur ne va pas au bout des choses et a tendance à sauter du coq à l’âne un peu trop facilement.