lundi 28 mai 2007

Martin Gray, Au nom de tous les miens


Quatrième de couverture :

De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les humiliations, la peur durant le temps passé au ghetto de Varsovie, l’horreur absolue des camps nazis à Treblinka, la fureur de vivre quand il s’en échappera caché sous un camion, l’abattement et aussi le suprême courage quand il apprendra qu’il a perdu les siens…

Et puisqu’il faut bien vivre, il s’engagera ensuite dans l’Armée rouge, puis partira aux Etats-Unis… Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina. C’est dans le sud de la France, par une journée d’été éclatante, que le destin le blessera à nouveau – à mort – en décimant ceux qui lui sont le plus cher.

Mon avis :

Un témoignage poignant et plein de force des horreurs de l’Holocauste. Martin Gray a tout vu, tout vécu, tout enduré, sans jamais baisser les bras, la volonté de vivre restant toujours la plus forte, malgré les moments de doute et de désespoir. Cet homme semble marqué par le destin, puisque après avoir réussi à reconstruire sa vie, il perdra à nouveau sa famille dans un incendie de forêt. Ce livre est devenu un classique, on en trouve d’ailleurs de nombreux extraits dans les manuels scolaires. Il est essentiel à la compréhension de cet épisode sombre de notre histoire (nécessaire mais pas suffisant ; pour bien comprendre il faut aussi se plonger dans les travaux des historiens). Le seul reproche que je puisse faire à ce livre est son style : en effet, ce témoignage a été recueilli et mis en forme par Max Gallo, dont je ne suis pas fan. Le style est, en fin de compte, assez peu littéraire. Mais a-t-on besoin d’envolées lyriques pour décrire l’indescriptible ?

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