samedi 29 septembre 2007

Dennis Lehane, Shutter Island



Quatrième de couverture :

Nous sommes dans les années cinquante, au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island se dresse un groupe de bâtiments à l’allure sinistre, c’est un hôpital psychiatrique dont les patients, tous gravement atteints, ont commis des meurtres.

Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshall Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la prison-hôpital car l’une des patientes, Rachel Solando, manque à l’appel. Comment a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée à clé de l’extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Œuvre incohérente d’une malade ou cryptogramme ? Au fur et à mesure que le temps passe, les deux policiers s’enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu’au choc final de la vérité.

Mon avis :

Ce livre est un véritable tour de force. J’ai plus qu’aimé, j’ai adoré. L’écriture est simple, fine et sans détours. L’auteur a su instiller une dose homéopathique d’humour pince sans rire qui détend une atmosphère lourde, oppressante et angoissante. Les deux « héros » du livre sont attachants. J’ai beaucoup aimé l’amitié que l’auteur a établi entre ces deux hommes, une camaraderie franche, virile et simple. Pourtant, dans ce livre tout n’est pas aussi simple qu’il y paraît et il faut toujours garder à l’esprit pendant la lecture que les apparences sont trompeuses. Je n’ose pas trop en dire sinon cela équivaudrait à dévoiler la fin de l’histoire et c’est justement cette fin surprenante qui en fait tout le charme. Quand j’ai choisi ce livre je l’ai fait en premier lieu parce qu’il s’agissait d’un huis clos, je n’ai pas été déçu, bien au contraire. Dennis Lehane est un auteur que je ne connaissais pas jusqu’à ce livre, je dois dire qu’il est doté d’un énorme talent et si, cette histoire est tortueuse, torturée et tordue cela n’en reste pas moins du grand art…

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