dimanche 9 novembre 2008

Pêle-mêle



J’ai pris du retard dans mes articles, donc voici un 5 en 1.

Régine Deforges, Le Diable en rit encore :

On retrouve Léa et ses aventures. Le Débarquement a eu lieu, commence la Débâcle pour l’ennemi. On suit Léa et tous ses acolytes jusqu’à la Libération finale. Notre héroïne se retrouve confrontée à l’horreur de la guerre et à l’abomination des camps. Pendant ce temps-là les êtres chers au cœur de Léa continuent à mourir.

Régine Deforges, Noir Tango :

Cette fois la guerre est bel et bien terminée. Ce n’est pas pour autant que Léa peut prétendre au bonheur. Une fois de plus elle va être entraînée dans de grandes aventures. Elle retrouve son amie Sarah qui, durant la guerre, a été victime de la barbarie nazie. Sarah n’a plus qu’une seule idée : se venger et traquer les nazis en fuite dont ses propres bourreaux. Pour passer inaperçue dans sa quête, qui va la mener en Argentine, elle convainc François Tavernier – « l’homme » de Léa – de l’épouser afin de profiter de sa position de diplomate. Léa est contrainte d’accepter ce mariage de circonstance, mais ne compte pas laisser son homme lui échapper, elle va le suivre en Argentine, poussée par la passion qui l’unit à cet homme.

Régine Deforges, Rue de la Soie :

Léa a enfin retrouvé son François, mieux elle attend son enfant. Mais les hautes fonctions auprès du gouvernement de François le contraignent à partir (même si le pouvoir va le désavouer) pour l’Indochine. Léa donne naissance à un petit Adrien. Une fois assurée du bien être de son fils auprès de sa sœur Françoise Léa courre en Indochine pour rejoindre son François dont elle ne supporte plus l’absence.

Mon avis sur ces trois livres :

Même si au fil des livres l’intensité de l’action diminue, je ne me lasse pas de cette saga. Régine Deforges a choisi de faire vivre à son héroïne l’histoire si tumultueuse de la seconde moitié du XXe siècle, l’histoire n’étant qu’un prétexte à une action des plus romanesques. La qualité de l’écriture fait que les livres passent tout seuls, même si parfois l’action et l’intrigue laissent à désirer.

Jon Fasman, La Bibliothèque du Géographe :

Paul Tomm, journaliste débutant, se pique d’élucider la mort mystérieuse de son ancien professeur d’histoire. Mais sa curiosité en contrarie plus d’un… Paul est confronté à des individus prêts à tout pour s’approprier d’inestimables reliques. Quels sont ces étranges objets, malfaisants, occultes, dispersés depuis le XIIe siècle à travers le monde ? Un thriller érudit dans lequel présent et passé mènent une danse endiablée.

J’ai été déçu par ce livre. Je l’ai trouvé relativement plat, dans la veine de Da Vinci Code. Je me suis ennuyé : manque d’action, manque d’imagination même si l’idée de départ était très emballante pour quelqu’un qui, comme moi, aime l’histoire.

Haruki Murakami, Saules aveugles, femme endormie :

Jubilatoires, flamboyantes, hypnotiques, ces histoires courtes de Haruki Murakami nous plongent dans un univers délicieusement insolite et drôle, où d’une situation d’apparence anodine peuvent surgir à tout moment le fantasque et l’absurde.

Depuis un an, quand on la prend de court, Mizuki Ando est incapable de se souvenir de son nom. Elle se décide à consulter une psychiatre, loin de se douter qu’un singe cleptomane est à l’origine de son trouble…

Attiré par les deux millions de yens à la clé, un jeune homme se présente à un concours de pâtisserie. Mais qui peut bien se cacher derrière le jury de cette compétition nationale sous haute surveillance ?

La reine de beauté d’un lycée promet à son petit ami de faire l’amour avec lui après le mariage. Le temps passe, elle se marie… Avec un autre. Va-t-elle enfin tenir sa promesse ?

En 1971, un jeune homme cuisine sans relâche des spaghettis, qu’il mange seul et en silence. Quand, en décembre, le coup de fil d’une ancienne camarade de classe le sort de sa rêverie italienne.

Je me suis relativement ennuyé en lisant ce recueil de nouvelles. Elles sont d’une inégale qualité. Pour être honnête, beaucoup de ces nouvelles sont marquées par une fin que je n’ai pas compris, le plus souvent absurde. Malgré cela je reste fan de Murakami, surtout pour son style, le trouvant meilleur en roman qu’en nouvelles.

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