vendredi 19 décembre 2008

Stephen King, Histoire de Lisey



Quatrième de couverture :

Pendant vingt-cinq ans, Lisey a partagé les secrets et les angoisses de son mari. Romancier célèbre, Scott Landon était un homme extrêmement complexe et tourmenté. Il avait tenté de lui ouvrir la porte du lieu, à la fois terrifiant et salvateur, où il puisait son inspiration. A sa mort, désemparée, Lisey s’immerge dans les papiers laissés par Scott, s’enfonçant toujours plus loin dans les ténèbres qu’il fréquentait…


Mon avis :


Encore un livre qui me laisse mitigé. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Une fois n’est pas coutume, j’ai trouvé l’écriture de Stephen King trop fouillis à mon goût – on pourrait même dire trop « touffue » - j’ai eu beaucoup de mal à me repérer dans l’histoire, d’autant plus que, fréquemment, il « saute » d’une scène à l’autre sans prévenir. Cela m’a déstabilisé un peu (j’aime que les livres aient une structure relativement bien visible).

L’histoire, quant à elle, reste du Stephen King classique : on retrouve dans le roman tout ce qui fait que Stephen King est Stephen King : le passage progressif d’une situation on ne peut plus réelle à une atmosphère fantastique, angoissante, où l’irréel n’est jamais loin, le thème de l’enfance, si cher à King, et le tout se passe dans l’Amérique profonde, cette Amérique simple qui m’attire tant.

Malgré les critiques que j’ai pu apporter j’ai quand même apprécié ce livre, sûrement parce qu’avec Stephen King j’étais en terrain connu. Mais, à mon sens, il ne s’agit pas de son meilleur livre, contrairement à ce que la critique a pu en dire. Pour résumer, je dirais que ce livre est un peu trop « bordélique » à mon goût…

3 commentaires:

isa a dit…

Quant à moi j'avais vraiment beaucoup aimé ce livre. Pour tout dire, c'est mon King favori, opinion qui a d'autant plus de valeur que j'en ai lu de lui ... 2!!! ;-)
Voici ce que j'en disais à l'"époque"...

Enila a dit…

Moi je suis dans Ken Follet (plusieurs romans) mais Stephen king j'en ai lu que 2 comme Isa et ils m'ont emballée (Misery et Simetierre) et j'avoue qu'un de ces quatre matin il va falloir que je démarre une collection...

Viny a dit…

Moi aussi, j'ai lu peu de King : "le Fléau" et "insomnie". J'ai fini Lisey il y a une semaine et, comme à chaque fois que j'ai fini un King, je me suis dit que, certes, c'est pas rien de rentrer dans un King mais la récompense est au bout avec le sentiment d'avoir été enchantéu sens littéral du mot.
J'ai adoré ce livre pour l'alégorie de la mare. Mais surtout, pour la complicité profonde et l'amour qu'on dirait indestructible entre Scott et Lisey.
J'ai trouvé que le côté "bordélique" et "touffu" dont tu parles, Gilles, était bien le reflet de l'âme de Lisey qui se débat et se bat dans ses passés et son présent confondus.
C'était un beau nard, un touffu beau nard!