dimanche 29 juin 2008

Georges J. Arnaud, L'Antizyklon des atroces



Quatrième de couverture :

Pendant l’occupation allemande, l’industrie chimique française chimique Ugine à Villiers-Saint-Sépulcre a fabriqué du Zyklon B pour le compte des nazis à destination des chambres à gaz…

Jules Mangille, manutentionnaire dans l’usine à cette époque, est formel : juste avant l’évacuation des dernières productions de Zyklon B, toute une cargaison a été détournée et n’a jamais pris le chemin de l’Allemagne. Où est-elle passé et à quoi a-t-elle servi ?

Alphonse Brichet, ancien Doriotiste et amateur de pigeons est mort depuis longtemps, mais son fils Philippe se livre quant à lui à des trafics assez obscurs : entre élevage de chiens, pigeons et cuves à incinération. Le Poulpe, toujours aussi déterminé, est décidé à voir clair dans ces affaires…

Mon avis :

Il s’agit de la première aventure du Poulpe que je lis. En ayant terminé ce livre je me suis demandé pourquoi je ne m’étais pas attaqué au Poulpe plus tôt. Peut-être par peur de tomber sur des tentacules un peu trop coriaces. En fait, j’avais surtout un énorme préjugé par rapport à cette série, pensant qu’il s’agissait de vulgaires romans de gares, sans grande qualité littéraire et sans grand intérêt au niveau des intrigues. Je me trompais sur toute la ligne. L’écriture de L’Antizyklon des atroces est haute en couleurs. Gabriel Lecouvreur, le fameux Poulpe, est un antihéros absolu comme je les aime et attachant au possible. De plus, les thèmes abordés dans cet épisode sont loin de me laisser indifférent. Au final je me retrouve avec un livre très bien écrit, à l’humour décapant, à l’intrigue plus que bien ficelée, passionnant au possible et surtout je me retrouve avec une nouvelle série que je compte bien dévorer dans sa totalité.

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