mardi 18 mars 2008

Charles Todd, Héritage mortel



Quatrième de couverture :

1919. Un a que la Grande Guerre a pris fin. Rutledge, inspecteur de Scotland Yard, n’en est toujours pas remis. Comment oublier l’enfer ? Les remords n’arrangent pas les choses quand on a dû exécuter soi-même un caporal pour insoumission. Or voilà qu’il apprend que la fiancée du disparu, Fiona McLeod, a été arrêtée sur les affirmations d’un « corbeau » : son fils ne serait pas, comme elle le prétend, l’héritage d’un amour foudroyé mais l’enfant d’une femme qu’elle aurait assassinée…

Profondément troublé, Rutledge se rend sur place, dans un trou perdu d’Ecosse. Aucun doute : Fiona est innocente. Mais le dénonciateur a si bien agencé son plan que sauver la jeune femme de la potence semble impossible. C’est pourtant le défi que Rutledge, résolu à solder ses comptes avec sa conscience, se lance à lui-même. Sans se douter qu’un nouvel enfer l’attend.

Mon avis :

Mitigé. J’ai aimé le cadre de ce roman : l’Ecosse et ses vastes étendues balayées par les vents. Il s’agit d’une histoire de vengeance, sur fond de retour de la Première Guerre mondiale dans laquelle on observe un homme qui – après avoir pansé les plaies de son corps – tente de panser, non sans difficultés les plaies de son âme. J’ai aussi retrouvé dans ce roman une situation que j’affectionne particulièrement dans les livres : une petite communauté dans laquelle les tensions sont palpables et où l’on n’est jamais à l’abri des ragots les plus malsains. Par contre, je n’ai pas aimé le style que j’ai trouvé très lourd et trop fouillis à mon goût, peut-être est-ce dû au fait que sous le nom de l’auteur se cachent en fait une mère et son fils. Bref, un sentiment très mitigé sur ce livre.

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