lundi 14 juillet 2008

Michael Marshall, L'Homme qui dessinait des chats



Quatrième de couverture :

« Révélation » pour Le Monde, « Surdoué » pour Le Nouvel Observateur, « Ecrivain majeur » pour The Guardian, Michael Marshall nous offre dans ce recueil trente nouvelles qui démontrent toutes les facettes de son talent.

Thriller, horreur, fantastique, littérature générale ou science-fiction, aucun genre n’est à l’abri de son imaginaire. Car c’est par la forme courte que Michael Marshall s’est d’abord illustré, remportant prix littéraire sur prix littéraire, et il y est toujours fidèle – entre chaque roman il continue de produire des nouvelles, incapable de faire taire ni ses mains ni cette voix si unique qui est la sienne, impressionnant jusqu’à Stephen King lui-même, pourtant roi de l’exercice.

A travers des aspects aussi quotidiens qu’Internet, la vie de couple ou un homme qui dessine des chats à la craie sur le sol, Michael Marshall ne souhaite qu’une chose : vous toucher au plus profond. Car qui sait ce que l’homme cache en son sein ?

Mon avis :

Pour ce livre, j’étais en mission commandée. Le deal : par l’entremise du site babelio j’ai reçu ce livre, gracieusement offert par l’éditeur, mon seul travail est d’en faire une critique.

J’ai eu beaucoup de mal à évoluer dans ce recueil de nouvelles. Un recueil de nouvelles ne se lit pas comme un roman : il faut prendre le temps de digérer une nouvelle avant de passer à une autre. De plus, il était difficile de passer d’une nouvelle à l’autre tant les thèmes abordés étaient différents.

Je n’ai pas aimé toutes les nouvelles du recueil. J’en ai trouvé certaines purement géniales, d’autres totalement inutiles et un certain nombre d’entre elles sont tout simplement très émouvantes.

Pour une fois le quatrième de couverture est juste : Michael Marshall est un digne héritier de Stephen King. Ses nouvelles commencent dans une situation de la plus normale banalité pour tourner imperceptiblement au fantastique. Marshall explore les méandres de l’âme humaine, sans concessions : au fil des nouvelles on rencontre de vrais salauds, de bons samaritains, des âmes en proie au doute, à la cupidité, à la jalousie, mais aussi des êtres bons amoureux…

Au final, je dirais que ce livre n’est pas particulièrement agréable à lire si l’on prend les nouvelles les unes à la suite des autres. Par contre, le plaisir grandit si l’on pioche une nouvelle au hasard et si l’on prend le temps de la savourer. Ce qui tendrait à me faire dire que je ne suis pas un fan des recueils de nouvelles et que celles-ci doivent être prises individuellement…



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